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1. |
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Attendre que tout s'effondre
Nerveuse et un peu sombre
La nuit parfois tu cours
Epuisée, épuisée, bientôt à bout de souffle
Juste pour tenter ta chance
Sentir ton cœur qui flanche
Trouver comme un chemin
Apparaître, disparaître, là-bas dans le lointain
Brûlée, brûlée vive
Une torche humaine dans la nuit
Toujours un peu plus morte
Pour mieux renaître comme un phénix
Retrouve-moi sur la route
Perdu et en plein doute
Se crier face à face
Ta colère, ma colère, ko dans la déroute
Brûlée, brûlée vive
Une torche humaine dans la nuit
Toujours un peu plus morte
Pour mieux renaître comme un phénix
Non, tu n'es pas morte
La nuit dans ce brasier
Même si parfois tu craques
Même si parfois tu saignes
T'es comme un roc dans la terre
Comme un pavé dans la vitre
J'voudrais avoir ta force
Ne plus avoir peur
Brûlé, brûlé vif
Une torche humaine dans la nuit
Toujours un peu plus mort
Pour mieux renaître comme un phénix
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2. |
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La nuit, il tangue et tourne dans les ruelles
C'est quand même pas tous les jours qu'on croise une fille comme elle
Oh, Sami se promène, ouais Sami se ballade et pense à elle
Cheveux noirs qui dansent au loin dans les ruelles
Lucie n'a pas d'attache, pas doute et surtout pas de problème
Veste en cuir, jeans noir, elle se fout de tout et se promène
Et la bouteille dans sa main n'est déjà plus vraiment pleine
Elle traîne et s'émerveille
Jamais les nuits pour elle ne sont les mêmes...
Et Sami pense toujours à elle
Il tourne à droite puis à gauche, il se perd et se dit que la nuit est belle
Oh Lucie s'amuse et traîne de bars en bars
A l'aube dans les ruelles, lever du jour, elle court, elle danse sur les trottoirs
Elle traîne et s'émerveille
Jamais les nuits pour elle ne sont les mêmes...
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3. |
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Samedi soir, désespoir
La même rengaine éternelle
Oublier ta semaine
La nuit tu rêves qu'elle soit belle
Au hasard, n'importe où
Tu cherches quelqu'un pour te voir
Regarder son miroir
Sentir sa main contre toi
Tu voudrais tout oublier et t'échapper
La nuit, tu voudrais changer et t'échapper
Oublier, tout oublier...
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4. |
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Tout tangue, là haut sur les toits
Te rappelles-tu cette nuit ?
Qu'a-t-elle dit ? Qu'est-ce qui n'allait pas ?
La ville qui brûle à cet instant
Te rappelle-t-elle cette amante
Un peu perdue, incandescente ?
Et tu jettes dans le vide (elle ne reviendra pas)
Des bouteilles, des livres (puisque tout s'en va)
Bientôt un peu ivre (c'est la vie qui veut ça)
Tu t'endors là haut sur la ville de guingois
Tes rêves sont si sordides (ils t'attirent tout en bas)
C'est presque comme un suicide (ou bien un combat)
Et bientôt tu te noies (c'est la vie qui veut ça)
Une lame plantée dans le bide, tu t'en vas
A l'aube, brisé par le froid
Le vide en bas qui t'attire
C'est si simple et puis c'est pas pire...
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5. |
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Peu importe à quel point c'est dur, j'essaierai
Même si ça mène droit dans le mur, j'y irai
Oh, je ne lâcherai pas, tu sais
Oui, je ne lâcherai pas, jamais
(la nuit s'étire au loin et m'attire en elle, elle m'entraîne, me perd)
Peu importe combien de temps ça dure, j'essaierai
Jamais je ne renoncerai, j'y tiens bien trop tu sais
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6. |
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Alors prend-moi, emmène-moi, entraîne-moi au loin
Je suis prêt, tu sais, j'attends depuis si longtemps
La nuit, tu sais parfois j'entends retentir l'appel
J'me lève, je tremble, je m'éveille, j'attends le grand départ
On pourrait partir si loin, sans nom ni adresse
Etre en danger parfois peut-être et sentir le temps qui nous presse
Oh oui, prend-moi, emmène-moi, je te suivrai tout là-bas
A bout de souffle, le cœur qui bat si fort que je pourrais crever comme ça
Oh, la nuit tu sais parfois j'entends retentir l'appel
Alores j'me lève, mes affaires sont déjà prêtes, allez viens on s'en va !
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7. |
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Voyageur solitaire, du bout du monde à Calcutta
Traverseur de désert, des mers de sel en Alaska
J'irai, j'irai là-bas !
Voyageur éternel, des rues de Prague à Bogota
A Lisbonne et ses ruelles, cap nord, Himalaya
J'irai, j'irai là-bas !
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8. |
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Gênes, ville noire, lune écarlate
Tout espoir, en colère éclate
Rues sauvages, la nuit est sans fin
Et que l'orage emporte les mots, tous les mots sur les murs
Et leurs cris et nos cris et vos cris qui s'écrivent
En lettres d'or...
Gênes, ville noire, au-dessus du port
Rues étroites, aux pavés qui mordent
Nuit sauvage, dans l'ombre tout s'embrase
Et bat encore mon sang, tout ce sang, tout mon sang sur les murs
Et leurs pas et nos pas et mes pas qui se perdent
(J'AI TRAVERSE LA NUIT ROUGE SANG DANS MES RÊVES)
A droite puis à gauche, les croisements qui s'enchaînent
Dans la nuit, je dérive, les ruelles qui s'enchaînent
Tourner bientôt en rond et les heures qui s'égrènent
Jusqu'au bout de la nuit, un peu fou je me perds
Et quand elle apparaît,
« Jusqu'où iras-tu », dit-elle
« Suis-moi, je t'emmène ! »
Alors elle m'entraîne
Dans toutes ces ruelles
Et bientôt chez elle
Oui, elle m'entraîne
Sa main qui saigne sur mon front
Sa main qui brûle dans mon dos
Je la suis, je m'abandonne à elle
Mon regard qui glisse sur elle
Ses jambes, ses cuisses et puis ses fesses
Je rêve, elle m'émerveille, bientôt se tourne
Plaqué contre le mur
Sa main qui plonge, qui creuse et me transperce
A bout de souffle, je m'évanouis par terre
Toute la nuit, je la suis, on s'enfuit, je me demande si elle est réelle
Toute la nuit, sa main qui, ma main qui, je me demande si c'est bien réel
Et nos corps qui, ses seins qui, mes yeux qui, je me demande si c'est bien réel
J'voudrais bien, j'espère bien, ce serait bien si tout ça était bien réel
Irréel/Surréel
A l'aube, mon corps sans vie par terre dans une ruelle
Dans la paume de ma main, un cheveux rouge sang
Et sur ma peau bleutée
L'empreinte de ses seins
Le souvenir de sa main
La sueur sur ses reins
Elle m'a laissé ces petits cadeaux
Elle m'a laissé ces quelques cadeaux
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9. |
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Ecoute, entends-tu, ma main qui glisse sur ton épaule ?
La laisseras-tu aller ? Vas-tu l'attraper ?
Ecoute, ressens-tu, sa pression, là dans ton dos ?
La laisseras-tu aller ? Vas-tu t'approcher ?
Le jour tombe, tout est sombre, tout se tait,
ça fait si longtemps que j'attends ça, tu sais...
Viendras-tu enfin ? Viens chez moi, rejoins-moi,
ça fait si longtemps que je t'attends, tu sais...
Regarde, la sens-tu, ma main, là, au creux de tes reins ?
La laisseras-tu aller, descendre un peu plus bas ?
Regarde, ressens-tu, sa pression tout contre toi ?
La laisseras-tu aller ? Ta peau sous mes doigts...
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10. |
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Lundi soir, un bar en hiver
Les heures qui passent et autant de verres
On s'entend bien, je le sais
Oui on se plaît, tu sais bien
La pluie qui tombe, les gens qui vont et viennent
Là, tout autour, au hasard des ruelles
On s'aime bien, je le sais
On se comprend, c'est très bien
Mais si je m'avance, tu recules
Et quand je te fuis, tu me suis
Est-ce qu'un jour ou l'autre, on saura
Se trouver enfin, simplement, je n'en sais rien...
La nuit qui tombe, au dehors
Et le froid qui mord plus fort
Lundi soir, un bar en hiver
En silence, agrippés à nos verres
On se plaît bien, je le sais
Pourtant, ce soir, on se tait...
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11. |
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Anna rigole, les gens disent d'elle qu'elle est rayonnante
Toujours à sourire, les gens disent d'elle qu'elle est complaisante
Anna est légère, elle rigole d'elle et les gens avec
Anna dit souvent qu'elle est feu-follet et un peu fofolle
Mais derrière ce masque, Anna est triste
Elle se sent si seule dans la vie
Mais Anna se bat, elle s'enfuit
Et quand elle se sent seule, elle résiste
La nuit, elle danse, toute seule, dans son grand salon...
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Composé, enregistré et mixé "maison", avec les moyens du bord, durant l'année 2017
released March 15, 2018